4 octobre 2008
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Et plus généralement votre manière de raconter des histoires. Bien-sûr, ce n'est pas le but, sauf si vous avez décidé de détourner le storytelling de sa vocation et dans ce cas, passez votre chemin... Alors, votre storytelling est-il manipulateur ?
Pour le savoir, il suffit de se poser une question toute simple : est-ce que votre histoire et/ou votre storytelling perdrait son pouvoir si vos auditeurs savaient exactement ce que vous êtes en train de faire et dans quel but vous le faites ? Si la réponse est oui, la manipulation est là.
Moi, ce test me va, et c'est en tout cas plus malin que d'assortir chacune de vos histoires d'un « mode d'emploi » pour éviter tout risque de manipulation -un peu comme si vous regardiez un film en ayant le scénario sous les yeux. Si ce n'est pas de la manipulation, alors, dans un usage managérial, le storytelling peut viser soit la persuasion, soit vouloir influencer. L'influence cherche à agir directement sur les comportements (conatif), la persuasion au niveau de l'attitude (affectif). Bon, la persuasion peut aussi susciter des comportements dans certains cas. En publicité classique, ce passage se fait quand le besoin d'information du public est faible et que la marque et le produit sont déjà connus. La transposition dans l'univers du management est possible. La morale de cette histoire : le storytelling ne s'use que si l'on s'en sert mal.
Pour le savoir, il suffit de se poser une question toute simple : est-ce que votre histoire et/ou votre storytelling perdrait son pouvoir si vos auditeurs savaient exactement ce que vous êtes en train de faire et dans quel but vous le faites ? Si la réponse est oui, la manipulation est là.
Moi, ce test me va, et c'est en tout cas plus malin que d'assortir chacune de vos histoires d'un « mode d'emploi » pour éviter tout risque de manipulation -un peu comme si vous regardiez un film en ayant le scénario sous les yeux. Si ce n'est pas de la manipulation, alors, dans un usage managérial, le storytelling peut viser soit la persuasion, soit vouloir influencer. L'influence cherche à agir directement sur les comportements (conatif), la persuasion au niveau de l'attitude (affectif). Bon, la persuasion peut aussi susciter des comportements dans certains cas. En publicité classique, ce passage se fait quand le besoin d'information du public est faible et que la marque et le produit sont déjà connus. La transposition dans l'univers du management est possible. La morale de cette histoire : le storytelling ne s'use que si l'on s'en sert mal.